Il s’agit de la première collection masculine Versace depuis l’acquisition de la maison par Michael Kors Holdings Limited, rebaptisé en Capri, pour la modique somme d’un peu plus de 2 milliards de dollars.
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Comment sont-ils alors les hommes Versace, sous l’ère Capri ? Sont-ils restés fidèles à leur image qu’a créée Donatella Versace : fantasques, exubérants, libres et confiants ? La réponse est définitivement oui !
L’homme est toujours libre à s’exprimer son individualité et son originalité, conforté dans cette nouvelle attitude qui “lui donne la liberté et la sécurité nécessaires pour ignorer les normes conventionnelles relatives à la beauté et, plus encore, à la masculinité”.
La collection a été inspirée, dans l’ensemble, par le bondage, notamment via des looks noirs et rouges, au début du show, et des imprimés reprenant les harnais trouvés sur des t-shirts, chemises et sweats. Le clin-d’œil à cette pratique et fantasme sexuels cède peu à peu la place à une série de silhouettes flamboyantes, fidèles à l’esprit de Versace. Des motifs animaliers, notamment léopard, des imprimés baroques et des tricot aux couleurs criardes, des blazers garnis de plumes d’autruche, de supers manteaux à motif zigzag, des costumes accessoirisés avec des épingles à nourrice, des shorts de boxeur et des pièces à logo Ford.
La collection est résolument audacieuse et moderne – les fans de la marque s’y retrouveront sans aucun doute. Même si un nouvel ère s’est ouvert, Versace reste et restera Versace.