Première directrice artistique à être nommée par Maison Kitsuné, la griffe parisienne fondée en 2002 par Gildas Loaëc et Masaya Kuroki, la Sud-coréenne Yuni Ahn avait mis fin à son contrat, en janvier dernier par un commun accord avec les fondateurs, après seulement un an passé à la tête des collections de la marque au renard.
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Depuis son départ et dans l’attente d’une nouvelle nomination, Maison Kitsuné a lancé l’initiative “Guest Designers”, conviant un nouveau directeur artistique pour chaque nouvelle saison. Le premier à relever le défi fut l’anglais Marcus Clayton qui, après son passage à la fameuse Central Saint Martins, avait fait ses armes chez Alexander Wang, Givenchy période Riccardo Tisci et Rihanna pour le lancement sa marque Fenty en 2018.
Pour sa première collection en tant que directeur artistique, le Londonien a voulu rendre hommage aux deux villes d’origine de deux fondateurs de la marque : le français Gildas Loaëc et le japonais Masaya Kuroki. Il a ainsi puisé ses inspirations dans ce qui relie Paris et Tokyo : la lumière de ces villes, leur attitude, leur bon goût, leur sens de l’humour et l’amour des belles choses. Il mélange entre autres les styles qui les caractérisent : la bourgeoisie parisienne et le streetwear utilitaire japonais et vice-versa.
Le résultat est à la hauteur de l’amour porté pour ces deux pays : les basiques français revisités (marinières, chemises en popeline de coton et unisexes oversize, polos rayés de rugby, trenchs classiques) ont rejoint la vision de Clayton du streetwear japonais (vêtements de travail en sergé résistant, gabardines cirées et bandanas en soie Habotai) dans une fusion de silhouettes à la fois décontractées et élégantes.
Les tons de terre neutres (kaki, beige, camel) s’unissent aux nuances pastels de bleu ciel, de rose ou de blanc cassé sur une variété de pantalon de jogging à cordon, de chemises à rayures, de polos à rayures oversize ou à color-block. Quant aux pulls et aux tricots, ils mettent en valeur le célèbre renard au regard malicieux, tandis que les chapeaux safari et les pantalons cargo à poches surdimensionnées suggèrent l’envie d’évasion.
Photo : Arnaud Lajeunie