Si la maison Lanvin – la plus ancienne maison de couture française encore en activité, désormais dans le giron du chinois Fosun qui avait racheté, en février dernier, la majorité des parts détenue jusque là par la femmes d’affaires taïwanaise Shaw Lan Chu-Wang – connaît des turpitudes, notamment avec les changements des DA de la ligne femme dont la direction artistique reste toujours vacante après le départ d’Olivier Lapidus en mars, sa ligne homme connaît une stabilité, assurée par Lucas Ossendrijver aux manettes depuis douze ans.
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Le créateur néerlandais a choisi, cette saison, de présenter sa collection pour hommes de la maison Lanvin au sous-sol de parking du Palais de Tokyo. Le nouveau vestiaire de l’homme Lanvin est une alternative entre “nuit et jour, doux et dur, plat et 3D”. Cette nouvelle “forme de luxe plus intime” – c’est dans ces termes qu’il a qualifié sa collection – passe par des silhouettes hybrides, quelque part entre le streetwear et la couture.
Ainsi, une veste smoking surdimensionnée se porte avec un sweat zippé à capuche et un pantalon large bleu lavande; des poches zippées et au cordon coulissant à l’aspect utilitaire se trouvent catapultées sur un manteau; un parka à capuche se retrouve fendu sur les deux côtés, tel un poncho ou encore un léger gilet à l’aspect de gilet pare-balles se porte sur un long t-shirt en coton à rayures. Il utilise également une simple bande de tissu cousue entre l’extérieur et l’intérieur d’un bombers pour gonfler le vêtement et lui donner son volume.
Et pour dynamiser le tout, Lucas Ossendrijver mise sur les rayures qui dominent les motifs, à côté de quelques symboles discrets de roses, d’étoiles et de yeux, œuvres de l’artiste tatoueur de Belgrade Andrej Ilic, utilisés aussi pour la ligne de colliers.
© Lanvin