Un nouvel ère s’ouvre pour Lanvin, la plus ancienne maison de couture française encore en activité, qui a récemment passé sous le pavillon chinois – l’ancienne propriétaire de la marque, la femme d’affaires Taïwanaise Shaw Lan Chu-Wang avait cédé, en février 2018, la grande majorité de ses parts au conglomérat chinois Fosun qui détient, entre autres, le Club Med, la marque Iro ou encore la marque allemande de sportswear Tom Tailor.
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Dans l’enceinte du Musée Cluny, ancienne abbaye, elle-même bâtie sur des thermes romains antiques, et situé en plein cœur de Paris, son nouveau directeur artistique Bruno Sialelli – le créateur français d’origine italienne a fait ses armes chez Balenciaga, Paco Rabanne et Loewe – a présenté sa première collection pour la maison, une collection riche en imprimés et en détails.
“J’ai fouillé loin dans les archives pour trouver l’inspiration. Et j’ai découvert que Jeanne Lanvin était une exploratrice : elle allait en Europe de l’Est ou au Moyen-Orient, d’où elle ramenait de nombreux textiles et folklores, créant toujours l’émotion”, expliquait Sialelli. Ce qui expliquait la floraison d’influences recensée dans cette collection que son directeur artistique appelait « Pèlerins Mystiques« . Des influences marines à celles folkloriques sud-américaines, en passant par l’art médiéval – extrait de livres pour enfants comme Saint-Georges et le Dragon imprimé sur une longue chemise – ou encore Babar, l’éléphant héros de la littérature pour enfants qui lui rappelle sa jeunesse et celle de toute sa génération et des touches romantiques comme des imprimés floraux.
Une explosion de fraîcheur pour ce début très prometteur qui amènera sûrement la Maison Lanvin sur le devant de la scène après plusieurs années de difficultés et de perturbations.