La mode est un terrain de jeu et d’expérimentations pour les créateurs. C’est le cas chez FACETASM. Son D.A, le japonais Hiromichi Ochiai, laisse les personnages fantasmagoriques peuplant ses songes échapper, le temps d’une saison.
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Dans la lumière blafarde de l’église Saint-Merry du 4ème arrondissement de Paris, construit au XVIè siècle, les hommes fantasques de Facetasm cachent leurs cheveux colorés sous des chapeaux en forme de cône, des larges bandeaux aux motifs bariolés des années 60 ou à l’imprimé hibou. Cet animal nocturne, étroitement lié à de nombreuses superstitions, au surnaturel et à la magie, se retrouvent, à côté d’autres motifs mystiques et surnaturels, tels l’œil de la Providence, les vaisseaux spatiaux, les pentagrammes, entre autres, en imprimés ou en patches sur nombre de pièces. Des plumes géantes, imitant certainement de celles des hiboux, couvrent entièrement un blouson, telle une cape, ou sont fixées sur le devant d’un sweat à capuche. Les coupes suivent également les fantasmes du créateurs, dans des proportions surdimensionnées et asymétriques, voire déconstruites. Ce mix’n’match de motifs, de genres rattrape aussi les matières, comme ce denim oversize doublé de laine à l’intérieur.
© Photos : FACETASM