Nommé au début de l’année dernière à la direction artistique de dunhill, le designer Mark Weston qui avait fait ses armes chez Burberry en tant qu’ancien bras droit de Christopher Bailey se lance dans le délit de dépoussiérer l’image de la maison britannique qui peine à trouver sa marque dans l’univers de la mode.
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Et comment a-t-il relevé ce challenge, Mark Weston ? En rendant l’homme dunhill plus sexy, tout en restant classique, comme cette série de vestes, de blousons et de manteaux portés à même la peau. Les tissus irisés, moirés et le cuir – très élaboré, le cuir prend ici des délicieuses teintes de jaune moutarde, de bleu, de vert d’olive – prennent la position dominante dans la collection qui semble, de ce fait, être un brin alourdie quand partout la légèreté est de rigueur. Le créateur mise également sur la simplicité des silhouettes, synonyme de modernité, pour rajeunir l’image du dandy anglais – les imprimés sont quasiment absent, seulement deux looks ont un motif abstrait qui évoque probablement de la fumée. On n’oublie pas que les briquets font aussi partie de son histoire.
© Dunhill
