Au salon Baselworld édition 2017, Breitling a dévoilé sa nouvelle Navitimer Rattrapante, un chronographe doté de l’une des complications horlogères les plus sophistiquées: le mouvement à rattrapante.
Dernière cette appellation peu connue du commun de mortel, se cache un mouvement mécanique “maison” qui se distingue par une précision inégalée, une robustesse et une fiabilité remarquables conçues et fabriquées à l’interne.
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Pour mettre en valeur ce mouvement, connu également sous son nom technique Calibre manufacture B03 dérivé de son Calibre manufacture 01, Breitling a choisi son modèle le plus emblématique, la célèbre Navitimer introduite en 1952.
Dotée d’un boîtier de 45 mm, la Navitimer Rattrapante est proposée en acier ainsi que dans une édition limitée de 250 pièces en or rouge 18 carats (équipées d’un fond transparent).
Les deux montres se distinguent par leur cadran exclusif de couleur bronze, sur lequel se détachent des compteurs et un réhaut argenté rappelant le look de la Navitimer classique. Détail très raffiné: le logo au B avec ancre ornant d’ordinaire la base des aiguilles de chronographe de la Navitimer est ici divisé entre les deux trotteuses – avec le B sur l’aiguille rouge de chronographe et l’ancre sur l’aiguille de rattrapante; les deux éléments sont donc séparés lorsque la rattrapante est arrêtée, avant de reformer la signature de la marque quand les aiguilles sont superposées. Le poussoir de rattrapante, logé dans la couronne à 3h, permet de stopper et remettre en marche l’aiguille de rattrapante autant de fois qu’on le désire au cours d’un chronométrage pour mesurer des temps intermédiaires ou confronter les résultats de plusieurs concurrents.
Réputé comme l’un des mécanismes horlogers les plus difficiles à réaliser, le chronographe à rattrapante s’appuie sur la maison Breitling à concevoir un système offrant des performances optimales avec un minimum de composants et permettant de supprimer le long processus d’ajustage qui peut nuire à la précision chronométrique et réduire la réserve de marche de la montre.
Outre son système d’isolation permettant de désolidariser l’aiguille de rattrapante lorsqu’elle est arrêtée, le chronographe à rattrapante intègre également deux innovations majeures brevetées: le mécanisme d’isolation et d’arrêt de la rattrapante. Le premier consiste à remplacer la goupille cylindrique par une pièce emboutie permettant d’obtenir une géométrie plus fine, mariée à une plus grande robustesse. Grâce à ce système d’isolation, l’utilisation de la rattrapante n’a aucun impact ni sur la précision du chronométrage, ni sur la réserve de marche.
La seconde innovation prend place au niveau du mécanisme d’arrêt de la rattrapante. Les horlogers utilisent traditionnellement une roue (lisse ou dotée d’une denture très fine) que vient serrer une pince. Un système compliqué à produire et pouvant entraîner une certaine imprécision.
S’inspirant des freins de vélo, avec patins en caoutchouc, les ingénieurs de Breitling ont eu l’idée d’entourer la roue avec un joint o-ring que vient compresser la pince. Cette invention aboutit à arrêts d’une extrême précision et un système plus simple à fabriquer, donc plus fiable.
La Breitling Navitimer Rattrapante sera livrée avec deux options de bracelets en caoutchouc Navitimer ou bracelet Navitimer pour la version acier uniquement.