Amenant ses jeunes guerriers d’un nouveau genre sur la route de la soie – l’ancienne, pas la nouvelle initiée par le gouvernement chinois de Xi Jinping – Boris Bidjan Siberi revient un peu sur les terres d’ancêtres de son père qui a des origines iraniennes.
Pour affronter les dures conditions climatiques qui règnent dans certains pays situés sur cette fameuse route, le créateur arme ses hommes des vêtements protecteurs d’inspirations militaires. Des parkas et manteaux en cachemire, des gilet en fourrure de yak, des tricots épais et des tuniques tricotés avec effets 3D se portent sur des leggings, shorts et pantalons baggy. Boris Bidjan Siberi compose également ses silhouettes au moyen de nombreuses superpositions. Il associe ainsi plusieurs couches de tuniques d’inspirations mongoles ou chinoises, parfois de couleurs différents, créant de très beaux contrastes et d’intéressants volumes. Des harnais et des bandes graphiques qui bordent les coutures des parkas et manteaux renforcent la sensation utilitaire et de robustesse, une nécessité pour de longs voyages, même imaginaires, dans ces contrées lointaines.
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